Eric Delannoy, 6ème Dan de Karaté Shotokan, vous souhaite la bienvenue au club de karaté du MAK 
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EN SAVOIR PLUS SUR LE KARATÉ


Étymologie

En japonais, le kanji kara signifie le vide, et plus précisément la vacuité au sens bouddhique du terme, « te » est la technique et, par extension, la main avec laquelle on la réalise. On traduit donc souvent karaté littéralement par « la main vide ». Mais c'est une erreur due à une mauvaise interprétation. dō signifiant « voie », karate-dō signifie « la voie de la main » et du vide". Une traduction du kara plus dans l'esprit bouddhique serait : avec un esprit sans attache, sans jugement, sans forme. La main étant utilisée plutôt qu'une arme pour des raisons historiques liées à la naissance de cet art, et le vide étant représentatif de l'angle sous lequel doit être abordée cette voie du combat. Cependant, à l'origine, karaté était écrit avec les kanjis (« tō-de », « la main de Chine »).

Présentation générale

Le karaté est basé sur des techniques de percussion utilisant les différentes parties du corps comme des armes naturelles (doigts, mains ouvertes et fermées, avants-bras, pieds, tibias, coudes, genoux, tête, épaules, etc.) en vue de bloquer les attaques adverses et/ou d'attaquer. 

Les techniques regroupent des parades, des esquives, des balayages, des projections et des clés.

Pour acquérir la maîtrise de ces techniques en combat, l'enseignement comporte trois domaines d'étude complémentaires : le kihon, les katas et le kumite. 

Le kihon (qui signifie « technique de base ») consiste à répéter individuellement et la plupart du temps en groupe des techniques, positions et déplacements. Pratiqué avec un partenaire de façon codifiée, on parle alors de kihon-kumite.Le kata (qui signifie « forme ») est un enchaînement codifié et structuré de techniques, représentant un combat réel contre plusieurs assaillants virtuels quasi simultanés, ayant pour but la formation du corps, l'acquisition d'automatismes ainsi que la transmission de techniques secrètes.

Le kata dépasse l'aspect purement technique en permettant au pratiquant, après de nombreuses répétitions, de tendre vers la perfection des mouvements.

Le dernier domaine est le kumite ou combat (en fait, le but réel du karaté). Littéralement cela signifie « grouper les mains », c'est-à-dire travailler en groupe et non plus tout seul. Cette notion de kumite peut prendre de multiples formes en karaté de la plus codifiée à la plus libre. Le combat peut être pré-défini (kihon-kumite), fixé à un nombre d'attaque précis ("ippon kumite" pour une attaque, "nippon kumite" pour deux attaques, "sanbon kumite" pour trois attaques, …), dit souple (jū kumite), sans contact (kunde kumite) ou libre (jiyū kumite).

Les facteurs de développement du karaté

De nombreux facteurs ont permis le développement du karaté (initialement tō-de ou To-te (main chinoise) ou encore plus simplement appelé De ou "Te" par les Okinawaïens) :

Les nombreux échanges commerciaux entre Okinawa et la Chine ainsi que le lien de vassalité qui reliait les rois d'Okinawa à la Dynastie chinoise ; de ce fait, de nombreux habitants de l'île sont partis étudier un art martial chinois, puis, de retour, l'ont adapté en l'incorporant à leur propre art martial ;

L'installation sur l'île d'Okinawa, dans le village de Kumemura, de trente-six familles chinoises dans le but de faciliter les échanges culturels et commerciaux entre cette île et la Chine ;

Le karaté s'est sans doute également développé sur l'île d'Okinawa en réaction à l'interdiction faite par les Japonais aux Okinawaïens de porter et de posséder des armes (après l'annexion au XVIIe siècle de l'archipel par le Japon et l'installation du clan Satsuma en 1609). Ainsi, les Okinawaïens utilisèrent leurs mains en guise d'armes.

Deux grands courants principaux sont apparus liés aux deux principales villes d'Okinawa : Shuri (shuri-te) et Naha (naha-te). Un troisième courant (tomari-te) s'est également développé, combinant certaines techniques des deux précédents, mais malgré tout, plus proche du shuri-te, s'expliquant en partie du fait de la situation géographique de sa ville d'origine, Tomari, située entre Shuri et Naha.

Du XVIIe siècle au XIXe siècle, du fait que la pratique de cet art était interdite par l'occupant japonais, les cours avaient lieu en secret, de nuit dans des jardins fermés. Il s'est "ouvert" au milieu du XIXe siècle grâce à Sokon Matsumura, héritier du shuri-te et créateur du Shōrin-ryū, qui fut le garde du corps personnel des trois derniers rois d'Okinawa, et entraîneur officiel de leur garde.

Suite au choix fait par Shoshin Chibana, pour satisfaire la demande de Jigoro Kano (créateur du Judo), c'est Maître Funakoshi qui introduisit le karaté en 1922 sur l'archipel japonais en réalisant une démonstration devant l'empereur du Japon.

Le développement des techniques du karaté et leur enseignement s'est fait aussi grâce à des maîtres tels que Sōkon Matsumura (1809 - 1896) ainsi que son principal disciple, son successeur Ankō Itosu (1832 - 1916).

Ce dernier a développé une véritable pédagogie du karaté Shōrin-ryū, créant les cinq premiers kata de base (pinan shodan, pinan nidan, pinan sandan, pinan yodan, pinan godan), à partir de plusieurs kata d'origines, longs et compliqués dont, entre autres: kosokun dai (ou kushanku dai ou encore kanku dai en japonais). Il fut, en 1901, l'instigateur de l'introduction du karaté comme "matière" obligatoire dans le cursus scolaire d'Okinawa. C'est d'ailleurs pour faciliter son enseignement à de jeunes enfants qu'il a créé les Pinan.

C'était la première fois qu'un Maître de karaté faisait cette démarche. Il obtint le titre de kyōshi (« maître »), le plus haut titre qui sera jamais donné à l'époque à un Maître de karaté présentant cet examen. Grâce à lui, cet art martial faisait, en 1935, sa véritable entrée dans le budō japonais.

La même année fut décidée l'adoption du terme de "Karaté" (dans le sens de "main vide") par l'assemblée générale des "Grands Maîtres d'Okinawa".

Un an plus tard, en 1936, sans doute sous la pression du Dai Nippon Butokukai, Maître Funakoshi, après avoir modifié la forme et les techniques des Katas eux-mêmes, (pour sacrifier au développement du "Sport -Spectacle" de l'époque, permettant ainsi au public ainsi qu'à des arbitres néophytes de comprendre ce qui se passe en compétition) en a changé et le nom (de Naihanchi en Tekki, et de Pinan en Heïan, de la prononciation chinoise à la prononciation japonaise pour les mêmes raisons que celles citées plus haut) et l'ordre des Pinan, le premier étant devenu le deuxième et inversement.

En parallèle du karaté, s'est développé le kobudō (combat avec des outils de la vie quotidienne, agraires ou autres ustensiles de cuisine faisant office d'armes : tonfa, nunchaku, bō, jō, saï...) : l’interdiction d’utiliser des armes à l'époque a été contournée par l’utilisation d’outils traditionnels. C’est ainsi qu’on retrouve parmi les armes traditionnelles d’Okinawa : le bō (le bâton de l’éleveur a multiples usages), le nunchaku (utilisé pour battre le blé, le riz), le saï (trident qui servait à faire un trou pour planter le plant de riz), le tonfa (manche de meule), l'eku (la rame de barque) L'école de Kobudo la plus connue dans le monde est du courant de maître Matayoshi.

MAK Karaté - Éric Delannoy

 

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